重温都德《最后一课》
都德,十九世纪法国现实主义作家。十七岁到巴黎,开始文艺创作。1866年以短篇小说集《磨坊信札》成名。1870年普法战争时,他应证入伍,后来曾以战争生活为题材创作了不少爱国主义短篇小说。
他的短篇小说具有委婉、曲折、富有暗示性的独特风格,《最后一课》《柏林之围》等作品都已成为世界文学的珍品。
我从敞开的窗子,看见同学们都整整齐齐坐在各自的位置上,哈默尔先生夹着那根可怕的铁戒尺走来走去。我非得把门打开,在一片肃静中走进去,你想,我是多么难堪,多么害怕!
可是,事情并不是那样。哈默尔先生看见我并没有生气,倒是很温和的对我说:
"快坐到你的位子上去吧!我的小弗郎茨;你再不来,我们就不等你了。"
正当我看了这一切感到纳闷的时候,哈默尔先生走上讲台,用刚才对我讲话的那种温和而严肃的声音对我们说:
"我的孩子们,这是我最后一次给你们上课,从柏林来了命令,今后在阿尔萨斯和洛林两省的小学里,只准教德文了⋯⋯新教师明天就到,今天,是你们最后一堂法文课,我请你们专心听讲。"
我这时是多么后悔啊。后悔过去浪费了光阴,后悔自己逃学去掏鸟窝。到萨尔河上去滑冰!我那几本书一文法书、圣徒传,刚才我还觉得背在书包里是那么讨厌,那么沉甸甸的,现在就像老朋友一样,叫我舍不得离开。
对哈默尔先生也是这样。一想到他就要离开这儿,从此再也见不到他了,我就忘记了他以前给我的处罚,忘记了他如何用戒尺打我。
这时,有几只金龟子飞进了教室;但谁也不去注意它们,就连那些最小的学生也不例外,他们专心致志的写他们的一横一竖,好像这也是法文⋯⋯在学校的屋顶上,有一群鸽子在低声"咕咕",我一面听着,一面想:
"那些人是不是也要强迫这些鸽子用德语唱歌呢?"
那边,教师的尽头,霍瑟老头儿戴上了眼镜,两手捧着识字课本,也和小孩们一起拼字母。看得出他也很用心;他的声音由于激动而颤抖,听起来有一种说不出的味道,叫人又想笑又想哭。唉!我将永远记得这最后的一课⋯⋯
哈默尔先生面色惨白,在讲台上站了起来。他在我眼里从来没有显得这样高大。
"我的朋友们,"他说,"我的朋友们,我,我⋯⋯"
他的嗓子好像被什么东西堵住了,无法说完他那句话。于是,他转过身对着黑板,拿起一支粉笔,使出了全身的力气按着它,用最大的字母写出:
写完,他仍站在那里,头靠着墙壁,不说话,用手向我们表示:"课上完了⋯⋯去吧。"
他的孙女跪在他身边,泪流满面。她长得很像他,瞧他们在一起,可以说就像同一个模子铸出来的两枚希腊古币,只不过一枚很古老,带着泥土,边缘已经磨损,另一枚光彩夺目夺目,洁净明亮,完全保持着新铸出来的那种色泽与光洁。
巴黎被围的第一天,我去到他家。我记得,那天我很激动,心里惶惶不安。当时,巴黎所有的城门都已关闭,敌人兵临城下,国界已经缩小到郊区,人人都感到恐慌。我进去的时候,这个老好人正坐在自己的床上,兴高采烈的对我说:
"嘿!围城总算开始了!"
我惊愕地望着他:"怎么,上校,您知道了?⋯⋯"
他的孙女赶快转身对我说:"是啊!大夫⋯⋯这是好消息,围攻柏林已经开始了!"
她一边说着话,一边做针线活儿,动作是那么从容、镇定⋯⋯老人又怎么会产生怀疑呢?屠杀的大炮声,他是听不见的。被搅的天翻地覆、灾难深重的不幸的巴黎城,他是看不见的。
这期间,包围圈愈来愈紧,唉,不过并不是柏林之围!⋯⋯那时正是严寒季节,大炮不断轰击,瘟疫流行,饥馑逼人。但是,幸亏我们精心照料,无微不至,老人的静养总算一刻也没有受到侵扰。直到最困难的时候,我都有办法给他弄到白面包和新鲜肉。
只不过我们谈的是普鲁士军队,而这个好心人想的是法国军队,以为是他等待已久的凯旋仪式一麦克马洪元帅在鲜花簇拥、鼓乐高奏之下,沿着林荫大道走过来,他的儿子走在元帅的旁边,他自己则站在阳台上,整整齐齐穿着军服,就像当年在鲁镇那样,向遍布弹痕的国旗和被硝烟熏黑了的鹰旗致敬⋯⋯
但不!在那边,就在凯旋门的后面,有一片听不清楚的嘈杂声,在初升的太阳下,一支黑压压的队伍开过来了⋯⋯慢慢地,军盔上的尖顶在闪闪发光,耶拿的小铜鼓也敲起来了,在凯旋门下,响起了舒伯特的胜利进行曲,还有列队笨重的步伐声和军刀的撞击声伴随着乐曲的节奏!⋯⋯
有一个身材高大的老人挥着手臂,踉踉跄跄,最后全身笔直地倒了下去。这一次,儒弗上校可真的死了。
都德的《最后一课》主要内容是什么?
1、《最后一课》主要内容:普法战争后被割让给普鲁士的阿尔萨斯省一所乡村小学,向祖国语言告别的最后一堂法语课,通过一个童稚无知的小学生小弗郎士的自叙,生动地表现了法国人民遭受异国统治的痛苦和对自己祖国的热爱。
2、阿尔丰斯·都德的短篇小说《最后一课》,写的是普法战争后法国战败,割让了阿尔萨斯和洛林两地(在历史上阿尔萨斯-洛林多次易主,德意志、法兰西曾多次交替拥有其主权),普鲁士占领后禁教法语,改教德语,爱国的法国师生上了最后一堂法语课,表现法兰西人的爱国情怀。
3、1912年被胡适首次翻译介绍到中国,从此,在一个多世纪的时间里,它被长期选入我国的中学语文教材,超越了不同时期、不同意识形态的阻隔,成为在中国家喻户晓、最具群众基础的法国文学名篇之一,它甚至可以作为都德的代名词,作为“爱国主义”的符号,融入近代中国人百年的情感之中!
都德《最后一课》原文
分类: 文化/艺术 >> 文学
解析:
Ce matin-là, j’étais très en retard pour aller à l’école, et j’avais grand-peur d’être grondé, d’autant que M. Hamel nous avait dit qu’il nous interrogerait sur les participes, et je n’en savais pas le premier mot. Un moment, l’idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs. Le temps était si chaud, si clair ! On entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert, derrière la scierie, les Prussiens qui faisaient l’exercice. Tout cela me tentait bien plus que la règle des participes ; mais j’eus la force de résister, et je courus bien vite vers l’école.
那天早晨,我去上学,去得非常晚,我好害怕被责骂,特别是,阿麦尔先生跟我们说过,他要考一考分词规则,而我连头一个字都不会。这时,在我的头脑里冒出了逃学、去田野跑一跑的念头。天气是那么暖和,那么晴朗!我听见乌鸦在小树林边鸣叫,普鲁士人正在锯木厂后面的里贝尔草地上操练。所有这一切都比分词规则更吸引我,但我还是顶住了诱惑,加快脚步向学校方向跑去。
En passant devant la mairie, je vis qu’il y avait du monde arrêté près du petit grillage aux affiches. Depuis deux ans, c’est de là que nous sont venues toutes les mauvaises nouvelles, les batailles perdues, les réquisitions, les ordres de la mandature ; et je pensai sans m’arrêter : « Qu’est-ce qu’il y a encore ? ». Alors me je traversais la place en courant, le feron Watcher, qui était là avec son apprenti en train de lire l’affiche, me cria :
- Ne te dépêche pas tant, petit ; tu y arriveras toujours assez tôt, à ton école !
Je crus qu’il se moquait de moi, et j’entrai tout essoufflé dans la petite cour de M. Hamel.
从村 *** 门前经过的时候,我看见许多人站在小布告栏前。这两年来,所有的坏消息,诸如吃败仗啦,征兵征物啦,还有普鲁士占领军司令部发布的命令啦,都是从那里来的。我边跑边想:“又有什么事吗?”
当我跑着穿过广场的时候,正在布告栏前和徒弟一起看布告的瓦克特尔铁匠朝我高喊:“小家伙,不用赶得那么急;你去得再晚也不会迟到的!”我以为他在跟我开玩笑,便上气不接下气地跑进阿麦尔先生的小教室。
D’ordinaire, au mencement de la classe, il se faisait un grand tapage qu’on entendait jusque dans la rue, les pupitres ouverts, fermés, les leçons qu’on répétait très haut tous ensemble en se bouchant les oreilles pour mieux apprendre, et la grosse règle du maître qui tapait sur les tables : « Un peu de silence ! ». Je ptais sur tout ce train pour gagner mon banc sans être vu ; mais, justement, ce jour-là, tout était tranquille, me un matin de dimanche. Par la fenêtre ouverte, je voyais mes camarades déjà rangés à leurs places, et M. Hamel, qui passait et repassait avec la terrible règle en fer sous le bras. Il fallut ouvrir la porte et entrer au milieu de ce grand calme. Vous pensez si j’étais rouge et si j’avais peur ! Eh bien ! Non. M. Hamel me regarda sans colère et me dit très doucement :
- Va vite à ta place, mon petit Franz ; nous allions mencer sans toi.
往常,开始上课的时候,总是一片乱哄哄的嘈杂声,斜面课桌的开关声,同学们一起捂住耳朵高声背诵课文的声音,街上都听得见。先生的大戒尺敲打着课桌:“安静一点!”
我打算趁这片嘈杂声,偷偷地溜到我的座位上去。可是,这一天不同于往常,一切都很安静,就像是星期天的早晨。透过敞开的窗户,我看见同学们已经整整齐齐地坐在他们的座上,阿麦尔先生腋下夹着那把可怕的铁戒尺,来回地踱着步子。必须推开教室门,在这一片静谧中走进教室。你们想一想,当时我是多么尴尬,多么害怕!
可是,没有。阿麦尔先生看着我,没有生气,而是非常温和地对我说:“快点回到座位上,我的小弗朗茨;我们就要开始上课了。”
J’enjambai le banc et je m’assis tout de suite à mon pupitre. Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre maître avait sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la culotte de soie noire brodée qu’il ne mettait que les jours d’inspection ou de distribution de prix. Du reste, toute la classe avait quelque chose d’extraordinaire et de solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui restaient vides d’habitude, des gens du village assis et silencieux me nous : le vieux Hauset avec son tricorne ; l’ancien maire ; l’ancien facteur ; et puis d’autres personnes encore. Tout ce monde-là paraissait triste ; et Hauset avait apporté un vieil abécédaire mangé aux bords qu’il tenait grand ouvert sur ses genoux, avec ses grosses lutes posées en travers des pages.
我跨过凳子,马上坐到座位上。我从惊慌中稍稍定下神来,这才注意到,我们的老师穿着他那件漂亮的绿色常礼服,领口系着折迭得很精致的领结,头上戴着那顶刺绣的黑绸小圆帽,这套装束,只有在上头派人来学校视察或学校发奖时他才穿戴的。此外,整个教室也有一种不同寻常的庄严的气氛。但是,最使我吃惊的是,看到教室面,那些平常空着的凳子上,坐着一些跟我们一样默不作声的村里的人,有头戴三角帽的奥泽尔老人,有前任镇长,有以前的邮递员,另外还有其他人。所有这些人都显得很忧伤;奥泽尔老人还带了一本边角都已破损的旧识字课本,摊放在膝头上,课本上横放着他那副大眼镜。
Pendant que je m’étonnais de tout cela, M. Hamel était monté dans sa chaire, et de la même voix douce et grave dont il m’avait reçu, il nous dit :
- Mes enfants, c’est la dernière fois que je vous fais la classe. L’ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l’allemand dans les écoles de l’Alsace et de la Lorraine. Le nouveau maître arrive demain. Aujourd’hui, c’est votre dernière leçon de français. Je vous prie d’être bien attentifs.
正当我对这一切感到惊诧莫名时,阿麦尔先生在椅子上坐下,用刚才对我说话的那种既温和又庄重的声音,对我们说道:“孩子们,我这是最后一次给你们上课了。柏林来了命令,阿尔萨斯和洛林①两省的学校只准教德语……新的老师明天就到。今天是你们最后一堂法语课。我请你们专心听讲。”
Ces quelques paroles me bouleversèrent. Ah ! Les misérables, voilà ce qu’ils avaient affiché à la mairie. Ma dernière leçon de français ! Et moi qui savais à peine écrire ! Je n’apprendrais donc jamais ! Il faudrait donc en rester là ! Comme je m’en voulais maintenant du temps perdu, des classes manquées à courir les nids ou à faire des glissades sur la Saar ! Mes livres que tout à l’heure encore je trouvais si ennuyeux, si lourds à porter, ma grammaire, mon histoire sainte me semblaient à présent de vieux amis qui me feraient beaucoup de peine à quitter.
这几句话使我惊呆了。啊!这些坏蛋,他们贴在村 *** 布告栏上的就是这个消息。
我的最后一堂法语课!……我只是刚刚学会写字!今后永远也学不到法语!法语就到此为止了!我现在是多么悔恨自己蹉跎光阴啊!悔恨自己从前逃课去掏鸟窝,去萨尔河溜冰!我的那些书,我的语法课本,我的神圣的历史书,刚才背在身上还觉得那么讨厌,那么沉重,现在却像老朋友一样,让我难舍难分。
C’est me M. Hamel. L’idée qu’il allait partir, que je ne le verrais plus, me faisait oublier les punitions, les coups de règle. Pauvre homme !
还有阿麦尔先生。一想到他就要走了,再也见不到了,我就忘记了以前的处惩和挨打。可怜的人!
C’est en l’honneur de cette dernière classe qu’il avait mis ses beaux habits du dimanche, et maintenant je prenais pourquoi ces vieux du village étaient venus s’asseoir au bout de la salle. Cela semblait dire qu’ils regrettaient de ne pas y être venus plus souvent, à dette école. C’était aussi me une façon de remercier notre maître de ses quarante ans de bons services, et de rendre leurs devoirs à la patrie qui s’en allait...
他身着漂亮的节日盛装,为的是庆贺这最后的一堂课。现在,我明白了为什么村里的老人都坐在教室后面。这好像在说,他们后悔从前不常来学校。这也像是对我们的老师四十年的优秀教学,对今后不属于他们的国土表示他们的敬意的一种方式……”
J’en étais là de mes réflexions, quand j’entendis appeler mon nom. C’était mon tour de réciter. Que n’aurais-je pas donné pour pouvoir dire tout au long cette fameuse règle des participes, bien haut, bien clair, sans une faute? Mais je m’embrouillai aux premiers mots, et je restai debout à me balancer dans mon banc, le coeur gros, sans oser lever la tête. J’entendais M. Hamel qui me parlait :
我正限于沉思之中,突然我听见叫我的名字。轮到我背分词规则了。要是我能把这条重要的分词规则大声、清晰、准确无误地从头背到尾,有什么代价我不愿付出呢?但是,我连开始的那些词都搞不清楚。我站在凳子前面,左摇右晃,心里难受极了,不敢抬头。我听见阿麦尔先生说话:
« Je ne te gronderai pas, mon petit Franz, tu dois être assez puni... voilà ce que c’est. Tous les jours on se dit : "Bah ! j’ai bien le temps... J’apprendrai demain." Et puis tu vois ce qui arrive... Ah ! ça a été le grand malheur de notre Alsace de toujours remettre son instruction à demain. Maintenant ces gens-là sont en droit de nous dire : "Comment ! Vous prétendiez être Français, et vous ne savez ni lire ni écrire votre langue !" Dans tout ça, mon pauvre Franz, ce n’est pas encore toi le plus coupable. Nous avons tous notre bonne part de reproches à nous faire.
“我不责备你,我的小弗朗茨,你可能受够了惩罚……事情就是如此。每天,我们都对自己说:算了吧!我有的是时间。我明天再学。现在,你知道出了什么事……唉!我们阿尔萨斯人的最大不幸就是把教育拖延到明天。现在,那些人有权利对我们说:‘怎么!你们声称自己是法国人,可你们即不会说也不会写你们的语言!’……我可怜的弗朗茨,造成所有这一切,责任最大的并不是你。我们每个人都有许多应该责备自己的地方。
« Vos parents n’ont pas assez tenu à vous voir instruits. Ils aimaient mieux vous envoyer travailler à la terre ou aux filatures pour avoir quelques sous de plus. Moi-même, n’ai-je rien à me reprocher ? Est-ce que je ne vous ai pas souvent fait arroser mon jardin au lieu de travailler ? Et quand je voulais aller pêcher des truites, est-ce que je me gênais pour vous donner congé ?... »
“你们的父母没有尽心让你们好好读书。他们宁愿把你们打发到田里或纱厂里去干活,为的是多挣几个钱。我自己呢,难道我一点也没有应该责备自己的地方吗?我不也是经常让你们到我的花园浇水以此代替学习吗?当我想钓鳟鱼的时候,我不是随随便便就给你们放假吗?”
Alors, d’une chose à l’autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c’était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide ; qu’il fallait la garder entre nous et ne jamais l’oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu’il tient bien sa langue, c’est me s’il tenait la clef de sa prison... puis il prit une grammaire et nous lut notre leçon. J’étais étonné de voir me je prenais. Tout ce qu’il disait me semblait facile, facile. Je crois aussi que je n’avais jamais si bien écouté et que lui non plus n’avait jamais mis autant de patience à ses explications. On aurait dit qu’avant de s’en aller le pauvre homme voulait nous donner tout son savoir, nous le faire entrer dans la tête d’un seul coup.
阿麦尔先生从一件事谈到另一件事,然后开始给我们讲法语,他说,法语是世界上最优美的语言,是最清晰的语言,最严谨的语言,我们应该掌握它,永远也不要忘记,因为,当一个民族沦为奴隶时,只要它好好地保存自己的语言,就好像掌握了打开监牢的钥匙……然后,他拿了一本语法书,我们开始朗诵课文。令我吃惊的是,我竟理解得这么透彻。他所讲的一切对我都显得很容易,很容易。我同样觉得,我还从来没有这么认真听讲过,他也从来没有这样耐心讲解过。这个可怜的人,仿佛想在离开这里以前,把他全部的知识都灌输给我们,让我们一下子掌握这些知识。
La leçon finie, on passa à l’écriture. Pour ce jour-là, M. Hamel nous avait préparé des exemples tout neufs, sur lesquels était écrit en belle ronde :France, Alsace, France, Alsace. Cela faisait me des petits drapeaux qui flottaient tout autour de la classe, pendus à la tringle de nos pupitres. Il fallait voir me chacun s’appliquait, et quel silence ! On n’entendait rien que le grincement des plumes sur le papier. Un moment des hanons entrèrent ; mais personne n’y fit attention, pas même les tout-petits qui s’appliquaient à tracer leurs bâtons, avec un coeur, une conscience, me si cela encore était du français... Sur la toiture de l’école, des pigeons roucoulaient tout bas, et je me disais en les écoutant :
« Est-ce qu’on ne va pas les obliger à chanter en allemand, eux aussi ? »
课文讲解完了,我们开始练习写字。这一天,阿麦尔先生为我们准备了许多崭新的字卡样,上面用美丽的圆体字写着:法兰西,阿尔萨斯,法兰西,阿尔萨斯。这些字帖卡片悬挂在我们课桌的金属杆上,就像许多小旗在教室里飘扬。该知道每个人都是那样聚精会神,教室里是那样寂静无声!只听得见笔尖在纸上的沙沙声。有一回,几只金龟子跑进了教室,但是谁也不去注意它们,连年龄最小的也不例外,他们正专心致志地练直杠笔划,仿佛这些笔划也是法语……学校的屋顶上,鸽子低声地咕咕地叫着,我一边听,一边寻思:“他们该不会强迫这些鸽子用德语唱歌吧?”
De temps en temps, quand je levais les yeux de dessus ma page, je voyais M. Hamel immobile dans sa chaire et fixant les objets autour de lui, me s’il avait voulu emporter dans son regard toute sa petite maison d’école... Pensez ! depuis quarante ans, il était là à la même place, avec sa cour en face de lui et sa classe toute pareille. Seulement les bancs, les pupitres s’étaient polis, frottés par l’usage ; les noyers de la cour avaient grandi, et le houblon qu’il avait planté lui-même enguirlandait maintenant les fenêtres jusqu’au toit. Quel crève-coeur ça devait être pour ce pauvre homme de quitter toutes ces choses, et d’entendre sa soeur qui allait, venait, dans la chambre au-dessus, en train de fermer leurs malles ! Car ils devaient partir le lendemain, s’en aller du pays pour toujours.
我时不时地从书本上抬起眼睛,看见阿麦尔先生一动不动地坐在椅子上,注视着周围的一切东西,仿佛要把这个小小教室里的一切都装进目光里带走……可想而知!四十年来,他一直呆在这个地方,守着对面的院子和一直没有变样的教室。唯独教室里的凳子、课桌被学生磨光滑了;院子里的胡桃树长高了,他自己亲手种下的那棵啤酒花如今爬满了窗户,爬上了屋顶。这个可怜的人听到他妹妹在楼上的卧室里来来 *** 地收拾行李,想到自己就要告别眼前的一切,这对他来说是多么伤心难过的事啊!因为,他们明天就要动身了,永远离开自己的家乡。
Tout de même, il eut le courage de nous faire la classe jusqu’au bout. Après l’écriture, nous eûmes la leçon d’histoire ; ensuite les petits chantèrent tous ensemble le BA BE BI BO BU. Là-bas, au fond de la salle, le vieux Hauser avait mis ses lutes, et, tenant son abécédaire à deux mains, il épelait les lettres avec eux. On voyait qu’il s’appliquait lui aussi : sa voix tremblait d’émotion, et c’était si drôle de l’entendre, que nous avions tous envie de rire et de pleurer. Ah ! je m’en souviendrai de cette dernière classe...
他竟然还有勇气把我们的课上完。习字过后,我们上了历史课;接着小家伙们一起唱起了Ba Be Bi Bo Bu。教室后头,奥泽尔老人戴上了眼镜,两手捧着识字课本,跟我们一起拼读。我发现他也一样专心,他的声音由于激动而颤抖,听起来很滑稽,叫我们又想笑又想哭。噢!我将永远也不会忘记这最后的一课……
Tout à coup l’horloge de l’église sonna midi, puis l’angélus. Au même moment, les trompettes des Prussiens qui revenaient de l’exercice éclatèrent sous nos fenêtres... M. Hamel se leva, tout pâle, dans sa chaire. Jamais, il ne m’avait paru si grand.
突然,教堂的钟声敲了十二下,而后是祈祷的钟声。与此同时,普鲁士士兵的操练完回营的号声在我们的窗户下回响……阿麦尔先生从椅子上站了起来,面色十分苍白。他在我的心目中,从来也没有显得这么高大。
« Mes amis, dit-il, mes, je... je... »
Mais quelque chose l’étouffait. Il ne pouvait pas achever sa phrase.
Alors il se tourna vers le tableau, prit un morceau de craie et, en appuyant de toutes ses forces, il écrivit aussi gros qu’il put :
« VIVE LA FRANCE ! »
Puis il resta là, la tête appuyée au mur, et, sans parler, avec sa main, il nous faisait signe :
« C’est fini... allez-vous-en. »
“我的朋友们,”他说道,“我的朋友们,我……我……”但是,有什么东西堵住了他的喉咙。他没能说完这句话。这时,他转过身子,拿起一截粉笔,使尽了全身力气,在黑板上尽可能大地写下几个字:
“法兰西万岁!”
然后,他呆在那里,头靠着墙壁,一句话也不说,只是用手向我们示意:
“课完了……你们走吧。”
最后一课都德全文概括急
讲述的是在普法战争中被普鲁士强行割让的一所乡村小学在上着告别自己母语的最后一堂课,通过一个孩子的眼光来展现整个沦陷区的屈辱和对自己故土的深切的思念。文章简介:《最后一课》是法国小说家阿尔丰斯·都德所创作的一部短篇小说,1873年,首版于《月曜故事》。《最后一课》取材精炼,文字简洁,主题明确,结构紧凑,每段每句都和题目紧相呼应,没有废话,没有闲文,这两千字可说是字字有作用,并且在字里行间蕴蓄了无限深远的意境。普法战争后,战败的法国被迫将阿尔萨斯和洛林割让给普鲁士。普鲁士禁止这两地的学校再教授法语。这里的乡村小学迎来了最后一堂法语课。小学生小弗郎士因为上学迟到了非常担心被老师韩麦尔先生惩罚,但是到了学校却看到这样一番景象:教室里不再乱糟糟一片,老师也不再那么严厉。这一切让小弗郎士感到奇怪。但是当他得知这是最后一堂法语课时,他非常震惊!他顿时对以前读书的不努力感到后悔。在最后一堂课结束时,韩麦尔先生在黑板上尽可能大地写出了“法兰西万岁!”扩展资料写作背景:都德经历了1870年至1871年的普法战争,当时还被征召入伍。普法战争是欧洲近代史上一次战争。战争是法国发动的。法国第二帝国皇帝路易·波拿巴(又称拿破仑三世)为了阻止普鲁士王国用武力统一德意志各邦的行动、并为着维持法国在欧洲大陆的霸权,向普鲁士宣战。但战争开始后,法军累战累败,1870年9月在法国东部的色当决战,法军更是惨败,路易·波拿巴本人也当了普鲁士人的俘虏。普鲁士首相俾斯麦也是野心勃勃的家伙,打败法国、完成德意志的统一后,他进而觊觎法国的领土,同样想称霸欧洲大陆。乘法军色当之败、法国国内混乱之机,普鲁士军队长驱直入,直到包围巴黎,普鲁士士兵在所到之处,烧杀抢掠,激起法国各阶层人民的忿怒。这时战争性质已经变为普鲁士对法国的侵略战争,法国各地人民拿起武器,抗击普鲁士侵略者,保卫祖国,巴黎的工人还于1871年3月18日起义,建立了世界历史上第一个无产阶级政权——巴黎公社。可是,在第二帝国灭亡后临时建立起来的资产阶级国防政府却向侵略者卖身求荣、与人民为敌。他们仰仗普鲁士人的刺刀,血腥镇压了巴黎公社,同侵略者缔结了丧权辱国的协定和条约。1871年5月的《法兰克福和约》,法国答应赔款五十亿法郎,并将阿尔萨斯全省和洛林的一部分割让给普鲁士。从此,阿尔萨斯和洛林东部地区人民惨遭异族蹂躏,饱尝亡国之苦,为时达半个世纪之久,直到第一次世界大战后才回到祖国怀抱。都德目睹了普法战争中法国战败的惨状,受到了人民爱国精神的感染,战争生活使他扩大了视野,获得了新的创作源泉。出版于1873年的短篇小说集《月曜故事》是他这一时期创作的结晶,其中有一组直接以普法战争为题材的作品,或者揭露第二帝国军队的腐败、讽刺军事将领的卑劣无能,或者颂扬普通人民热爱祖国的感情和反抗侵略的意志,短篇小说《最后一课》是这个集子的第一篇。人物背景:小弗郎士:普法战争后,小弗郎士生活、学习在法国阿尔萨斯省的一个小镇上,他是一个顽皮淘气的小学生,经常迟到逃学,祖国与普鲁士之间的战争对他来说似乎很遥远。可是老师在课堂上宣布这是最后一堂法文课,小小的心灵立刻充满了对入侵者的憎恨和对过去荒废时光的追悔。韩麦尔:《最后一课》中塑造得最为成功的人物形象,韩麦尔先生执教40年,把一生都献给了阿尔萨斯人民。他热爱祖国,深信法兰西语言是世界上最美、最清楚、最严谨的语言。40年来,他勤勤恳恳地为学校服务,就是在被迫离职前的最后一堂课上,还耐心地讲解,“想在他走以前把自己全部的知识都传授给我们,一下子把它们灌输到我们的脑子里”。